Dans la ligne du protocole de Kyoto et après une analyse approfondie de la possibilité d’une réhabilitation thermique durable du siège social du SIERG, bâtiment conçu dans les années 80, s’est imposé l’enjeu architectural de répondre à un tel défi technique par un ensemble de solutions cohérent et capable d’anticiper les exigences réglementaires thermiques des années à venir.

Dans le but d’augmenter la résistance thermique des façades et de diviser par quatre les dépenses énergétiques de la structure, l’opération a consisté à fabriquer au bâtiment une « seconde peau » à partir d’un complexe de bardage en lames acier enfermant une nouvelle couche d’isolation sur une base d’ouate de cellulose et de laine de verre.

Les façades Sud, Est et Ouest sont quant à elles enveloppées d’une troisième couche, une grille composée de panneaux en acier perforés, pour atténuer les rayonnements extérieurs et renforcer la protection solaire du bâtiment. De plus, 45 m2 de panneaux photovoltaïques viennent consolider le dispositif en façade Sud.