Zadig ou la Destinée est un roman mais aussi un conte philosophique de Voltaire, publié pour la première fois en 1747 sous le nom de Memnon. Allongé de quelques chapitres, il fut publié une nouvelle fois en 1748 sous son titre actuel.

Au cœur de la ville de Ferney-Voltaire, Le concept global du bâtiment s’inspire et revisite très clairement l’architecture contemporaine.

L’opération, architecturalement est calme, sereine. Des jeux de percement soulignent les pleins. Les vides par contraste sont encadrés.

Le projet s’articule autour de 2 teintes et 2 matériaux :

Ils sont très importants dans ce projet, ils dialoguent, se contredisent et se répondent pour former une partition homogène.

Le fond de façade est un enduit sur isolant épais, lisse et très mat. Il n’a pas d’effet de matière, ni de structure.

La teinte est beige gris vert qui n’attire pas la lumière.

Tous les éléments de serrurerie, main courante, vantelles, claustras et habillages des garde-corps en étage, habillages des façades sur balcons, et bien évidemment les cadres saillants des châssis sont métalliques, sablés, métallisés, laqués champagne, le rendu est soyeux.

Le sous-bassement, y compris le décaissé de façade pour l’entrée du bâtiment sont de même nature.

 

Cependant, le projet s’inscrit dans le cœur de Ferney-Voltaire, dans une zone mixte ou l’on trouve du logement collectif et quelques pavillons.

Dans un souci d’intégration, le projet affirme les limites parcellaires dont il épouse le contour et s’applique à minimiser son ordre vertical.

L’ensemble forme un front discret, élégant et à l’échelle du quartier dans lequel il vient s’insérer avec évidence. Il a l’ambition d’amorcer un nouveau discours architectural simple mais sophistiqué, qui s’affirme avec élégance et sans ostentation.